Sur les routes d'Italie
Ciao !
Bon, même si on reste en Italie, il faut prendre un bateau. Ce qui veut dire encore attacher les vélos et tout et tout…
Vue depuis la fenêtre du bateau.
Pendant la traversée, on passe entre la Sicile et le bout de la botte italienne, on voit aussi l'île de Capri (c'est fini !), et en arrivant à la baie de Naples, on voit le Vésuve ! J'ai toujours rêvé d'aller voir le Vésuve et Pompéi, alors vous imaginez ma joie !
Regardez bien à gauche, on voit le Vésuve
En descendant du bateau, nous goûtons donc aux routes napolitaines et à la conduite des Napolitains. Ils klaxonnent tout le temps et ne supportent pas d'attendre une seconde, alors nous, avec nos vélos, on les énerve.
Nous sommes dans les rues de Pompéi.
Naples est une super belle ville ! C'est avec une immense émotion que je visite Pompéi. C'est vraiment impressionnant ! Les maisons sont si bien conservées. C'est vraiment joli. Et dire que c'était recouvert par des mètres de cendre !!!! Tout ça à cause du Vésuve, qui nous regarde du haut de ses 1 280 mètres d'altitude. Pompéi n'a pas été la seule ville ensevelie en 79 après J.-C., il y a aussi eu Herculanum, qui a elle été recouverte de seize mètres de cendres ! Je suis vraiment impressionnée, des bâtiments sont encore entiers et il reste aussi des mosaïques.
Au sommet du Vésuve… dans le brouillard.
Voyant tous les désastres qu'avait causés le Vésuve, nous ne pouvions pas résister à l'envie de monter sur ce volcan et de voir ce qui s'y cache. Nous avons trouvé du brouillard et du vent, mais ça ne nous a pas empêchés de monter jusqu'en haut. Malheureusement, une fois arrivés en haut, le brouillard ne nous a pas permis de voir l'intérieur du cratère. Mais nous voyions suffisamment pour nous rendre compte que c'était énorme et profond. Cependant, le Vésuve est plus petit que l'Etna. Mais pas moins beau.
Je suis interviewée par une journaliste de la télé italienne.
Naples est également très belle avec ses petites rues pavées et ses beaux bâtiments. La pluie ne nous a pas empêchés de la visiter. Malgré toutes ces merveilles, il nous faut repartir et continuer. Nous prenons donc un train pour sortir de la ville (rouler une fois avec des Napolitains suffit amplement). Nous roulons quelques jours et arrivons à Foggia. Là, nous nous faisons interroger et filmer par quatre télés et trois journaux. Ça fait vraiment bizarre parce que, du coup, presque tout le monde nous connaît dans la ville. Et beaucoup veulent nous parler.
Notre visite dans un lycée
Nous allons aussi visiter le lycée et parlons avec des élèves qui apprennent le français. C'est vraiment très différent des écoles françaises, ils font énormément de bruit ! Et ils n'écoutent pas les professeurs. Ils sortent de la classe comme ils veulent… s'ils venaient en France, ils ne seraient pas déçus.
Nous laissons la plupart de nos bagages chez un ami à Foggia et partons pour trois jours dans le Gargano (l'éperon de la botte). Ça fait du bien d'être légers. Par contre, ça monte beaucoup là-bas, mais c'est magnifique ! Il y a la mer et la montagne. On y reste un peu plus d'une semaine et on rentre à Foggia pour récupérer nos affaires.
Les magnifiques oliviers.
Nous reprenons la route et roulons sur de magnifiques routes bordées de vieux oliviers. Certains ont jusqu'à six cents ans ! Ils ont connu Christophe Colomb !!! Ils sont vraiment magnifiques ! Ils se tortillent dans tous les sens et étendent leurs bras vers le ciel. Nos chênes et nos châtaigniers ne leur arrivent pas à la cheville. Depuis le début du voyage, les oliviers se sont toujours trouvés sur notre route, autant en Espagne qu'au Portugal, en Sardaigne et en Sicile. Je pense qu'en rentrant en France ça me manquera beaucoup. Je trouverai nos arbres beaucoup trop fins et droits. Les orangers aussi nous ont suivis tout au long du voyage. Mais cet arbre m'impressionne moins, bien qu'il produise un fruit que j'adore. C'est rigolo d'ailleurs parce qu'avant de partir je n'aimais pas les oranges. C'est en en mangeant des « cueillies à la main » merveilleusement bonnes que j'ai appris à aimer ce fruit, à l'adorer même !
Une belle journée de vélo.
Nous arrivons un jour dans une petite ville nommée Mesagne, où nous sommes accueillis par l'association Libera Terra. Ils nous font dormir chez leurs amis, qui ont un centre équestre.
Ah, la fameuse pizza italiana.
Libera Terra est une association antimafia, ce qui est très courageux en Italie. Ils ont récupéré les terres d'un mafieux et les exploitent. Ils ont des cultures de blé, d'artichauts, de tomates, de pois chiches… Et ils vendent leurs produits. Ils organisent aussi des séjours pour les jeunes en été (je projette déjà d'y aller un été). Les gens du centre équestre sont vraiment très gentils, ils nous font faire des tours à cheval et nous emmènent à la mer. Nous nous sentons si bien ici que nous ne voulons plus repartir. Mais si on n'était pas partis à chaque fois qu'on se sentait bien quelque part, on ne serait jamais arrivés jusqu'ici. Beaucoup d'autres belles choses nous attendent encore, il faut reprendre la route. Et cette fois-ci, elle nous mènera jusqu'en Grèce, nous allons devoir encore une fois prendre un bateau. Je suis très triste de quitter l'Italie, je commençais à pouvoir bien m'exprimer en italien, et là il va falloir tout reprendre à zéro avec le grec (bien que je pense que ça ne va pas être aussi facile que l'italien). Et puis l'Italie, c'est tellement de bons souvenirs que je n'ai pas envie de quitter. Mais le voyage continue et il faut avancer. La Grèce nous attend !
Moi depuis le bateau en arrivant en Grèce.
Clara
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